A l’occasion de la prochaine réforme de la Formation Professionnelle, nous observons fleurir de nombreux articles sur la nécessité d’adapter les modes de formations actuels aux outils modernes, notamment en utilisant les nouvelles technologies qui permettent de se former à distance. Voilà ce que Crea management en pense…

 

 

Loin de nous l’idée de refuser de nous adapter à l’économie du XXIème siècle et à la digitalisation. D’ailleurs, nous utilisons avec bonheur smartphones, ordinateurs, réseaux sociaux et autres outils qui permettent d’entrer en relation à distance quand c’est nécessaire.

Mais nous pensons que la modernité n’est pas toujours là où nous pensons qu’elle est…

En effet, de récentes études battent en brèche une certaine idée de la modernité.

Il se passe par exemple des choses en présentiel en termes d’efficacité d’apprentissage qui ne se passent pas de la même façon en distanciel. De récentes expériences ont démontré que des enfants apprennent plus et mieux (une nouvelle langue par exemple) lorsqu’ils sont interaction directe avec des adultes que lorsqu’ils sont en interaction avec ces mêmes adultes à travers un écran.

L’apprentissage passe par la vue, l’ouïe, les exercices, les mises en situation bien sûr mais aussi par la présence bienveillante et authentique du formateur qui écoute, implique, sollicite, explique et fait progresser son groupe de stagiaires !

Voilà pourquoi nous privilégions et continuerons à privilégier les stages et accompagnements en présentiel, chaque fois que possible. Et que nous déplacerons pour venir à votre rencontre, au plus près de votre environnement de travail, et de vous-mêmes et de vos stagiaires.

De même, une étude menée dans des universités américaines (travaux réalisés par Pam Mueller – Princeton, New Jersey, et Daniel Oppenheimer, Université de Californie à Los Angeles) a montré que l’on retient davantage d’informations et de concepts lorsqu’on manuscrit plutôt que lorsque l’on tape sur un clavier d’ordinateur ou de tablettes.

Voilà pourquoi nous continuerons de confier au démarrage de nos stages des livrets stagiaires qui favorisent la prise de notes.

Ce n’est pas ni du conservatisme, ni de l’archaïsme, c’est juste un souci légitime de transmettre dans les meilleures conditions. C’est peut-être aussi notre façon de rester modernes et de nous différencier…

 

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Je viens de lire sur nos chers réseaux sociaux un débat fort intéressant sur le bonheur en entreprise. Le débat, fort courtois par ailleurs, tournait autour de la définition du bonheur, de son étymologie, de ses liens supposés ou prouvés avec la Qualité de Vie au Travail, avec le bien-être, de son caractère subjectif, individuel, de la pertinence ou pas d’en parler en entreprise, presque de la décence de l’évoquer ou non dans une organisation de travail… Chacun y allait de son avis, de son envie de soutenir ou pas cette idée, certains se déclarant fans, d’autres pas du tout…

J’ai presque failli vous dire que j’ai trouvé ce débat immensément drôle, mais non finalement… Pas drôle du tout en fait. Pathétique plutôt…. Parce que des gens souffrent dans nos entreprises… Parce que des gens sont malheureux, vraiment. Ce débat fort animé m’a fait penser aux doctes byzantins qui discutaient sans relâche du sexe des anges pendant que Constantinople tombait en 1453 sous les coups de boutoir de l’Empire Ottoman.

Alors soyons simples… Le bonheur en sociologie des organisations de travail se définit comme un bien-être subjectif. Sommes-nous autorisés à parler de bonheur ou de bien-être subjectif au travail ? Nous croyons que oui, même si nous sommes conscients que le chemin est et demeurera long pour atteindre ce but.

D’ailleurs cette idée ou ce rêve de bonheur si débattue à propos de l’entreprise est une idée ou un rêve plutôt très récent en ce qui concerne nos vies, ne l’oublions pas. Parler de bonheur il y a deux siècles pour des gens comme vous et moi était aussi utopique que parler de bonheur au travail aujourd’hui. On naissait, on souffrait et on mourrait. Point. Hors de question de parler de bonheur. Il a fallu qu’une jeune nation inscrive la recherche du bonheur (« the pursuit of happiness » déclaration indépendance des Etats Unis de 1776) dans sa déclaration d’indépendance, puis que le long travail de l’histoire se fasse, pour que vous et moi nous autorisions à nous mettre en quête de notre bonheur, sans demander l’autorisation à quiconque.

Alors au lieu de débattre, d’étaler ses divergences, déclarons ensemble possible la recherche du bonheur en entreprise et agissons ! Bien sûr, pas question d’imposer ce bonheur lorsqu’on est manager ou dirigeant d’entreprise, mais d’être comme de humbles jardiniers et d’en créer les conditions… Comment ? Mais très simplement… En commençant par sourire par exemple… Les neurosciences ont démontré que sourire est bon pour le cerveau et pour l’organisme… Sourire fait du bien à celui qui le reçoit, et à celui qui le donne. Et même un sourire forcé a les mêmes effets…

Ensuite vous pourrez donner de la reconnaissance, impliquer les salariés dans les décisions concernant leur environnement de travail et développer leur autonomie.

« Vie, sourire et poursuite du bonheur » pourraient bien figurer sur notre déclaration d’indépendance !

 

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